Le Zozo

"Monument très original"

"J’adore le Zoz, mon coin préféré d’Annecy. À ne pas manquer 🤩🎉"

"Malheureusement il a été taguée 😞"

"Affreuse sculpture. C'était un parc pour enfants dans les années 80, bien plus utile."

"UNE ŒUVRE QUI EN DIT TANT - Pt. 2 La ville semblait parfaite. Maisons anciennes aux toits inclinés, reflets dorés sur le lac, douces voix angéliques au loin. Mais quelque chose n’allait pas. L'air était trop calme. Les regards, trop longs, trop fixes. Le silence tombait partout où je passais. Les mains agrippaient les bâtons de marche. Les bouches se tordirent en grimaces. Quelqu’un m’a craché aux pieds. Un enfant a ri, puis a pleuré. J'ai marché plus vite. Puis j'ai couru. Des groupes se formaient derrière moi, brandissant des paroles acerbes et des yeux brûlants. Comme si j’avais une puanteur que personne ne pourrait supporter. Je m'enfuis dans des ruelles étroites, sur des petits ponts, sur des places trop symétriques. Et dans une cour isolée, derrière une douce arche, je l'ai vu. La statue. Grand. Brillant. Grossièrement sculpté, et pourtant parfait. Ses formes étaient grotesques mais harmonieuses : des courbes indéfinissables, un visage qui changeait à chaque clignement, comme s'il choisissait parmi mille expressions – et aucune. Le Zozz, lit une plaque de métal rouillée et noircie. Cela m'a arrêté. Cela m'a appelé. Pas avec des mots, mais avec des vibrations dans mes os, mon palais, mes tripes. Mon corps a fondu. Le temps s'est déformé. Je suis tombé en avant, sans toucher le sol. Des lumières, des parfums, des sons qui n'étaient pas de ce monde tourbillonnaient autour de moi. Une joie fanatique, presque blasphématoire, prit le dessus. J'ai dansé. J'ai hurlé. J'ai ri. Je me suis déshabillé. Et je n'étais pas seul. Autour de moi, les Annecyens. Tous. Hommes. Femmes. Enfants. Animaux. Tout dansant, léger, extatique. Fini les frontières entre esprit et chair, entre mouvement et prière. La statue exhalait des vapeurs opaques et colorées, parfumées de résine, d'ambre, de vin, de sueur et de larmes. Le maire est arrivé. Il a tout vu. Il s'est déshabillé cérémonieusement, une pièce à la fois, puis a couru en hurlant vers les montagnes pour ne jamais revenir. Puis le curé. Il entra dans la cathédrale, défonça une porte scellée depuis des siècles et en sortit une guitare couverte de poussière. Il a escaladé le clocher et a déclenché des riffs hurlants et déformés – des éclats de roche primordiale qui ont déchiré le ciel. Tous crièrent à l'unisson : Je me suis fait zozzer ! Je me suis fait zozzer ! Et puis… silence. ...à suivre..."

"UNE ŒUVRE QUI EN DIT TANT - Pt. 1 La nuit était épaisse et humide dans les bois parmi les sommets suisses, et l'air était aussi tranchant qu'une lame contre la peau. Quelque chose bougea dans le noir. Pas un, mais plusieurs pas. Des griffes, peut-être. Des souffles chauds effleurent mon cou. Et puis ces yeux : jaunes, voraces. Des loups ? Des ours ? Les deux? Le silence était devenu un piège. Et moi, perdu et seul, j'étais la proie. Par pur hasard, la forêt a choisi de m'offrir une évasion. Au sommet d'une crête, au-delà d'une rangée d'arbres noirs comme du charbon, s'élevait un monastère. Un corps de pierre grise, sculpté dans l'ombre, avec des fenêtres scintillantes d'une lumière incertaine. La porte s'ouvrit sans qu'on la touche. La chaleur m'a enveloppé. Et puis… le son. Un chant profond et grave, comme chanté par la pierre elle-même. Les religieuses étaient là. Ils ne se parlaient jamais. Ni à moi. Mais ils ont chanté. Toujours. Leurs yeux roulaient en spirales confuses, ne révélant que le blanc et les pupilles pâles au centre. L’un d’entre eux portait notamment un pendentif en acier noirci gravé d’une seule lettre : « Z ». Sa voix était plus rauque, plus grave – et en quelques instants, elle semblait murmurer quelque chose comme : « aigososd… aigososd… » Je ne sais pas comment s'est passée la nuit. Mais au matin, au-delà de la brume, la vallée s'ouvrait devant moi et, nichée entre les eaux calmes et les crêtes alpines, se trouvait la ville d'Annecy. Parfait, semble-t-il. ... à suivre ..."

"L'œuvre d'art la plus époustouflante de France. Je n'ai jamais vu Mona Lisa au Louvre. Mais je suppose que cela se rapproche sacrément de Le Zoz."

"Une ville incroyablement belle Ça vaut vraiment le coup de venir ici au printemps"

"Incontournable... À couper le souffle"

"Étonnant"

"Incroyable, je ne me suis jamais senti si heureux de toute ma vie, à voir et à revoir ! Chuis en train de chialer là je crois"

"L'endroit est calme et charmant, en revanche, très peu d'intérêt pour cette oeuvre..."

"Je me suis fait zozzer !"

"Très beau Zoz"

"Zozo ! Oui, ce zozo est un étrange oiseau... Parce que ce zozo est issu d'une fable où le mystère de l'autre se confond avec son propre mystère. Caractère hybride entre humain et animal. Une statue spécialement réalisée pour la ville d'Annecy en 2007. Conçue par François Mezzapelle"

"Je suppose que Le Zoz est en fait Le Zozo, mais qui s'en soucie ? Le Zoz est plutôt sympa, et le petit endroit qui abrite ce gros oiseau est un agréable refuge loin de la foule déchaînée du quartier…"

"Moche, mais au moins c'est coloré."

"A couper le souffle"